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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 17:57

Je neige

 

 

Mes idées floconnent

Elles recouvrent le monde

D’un voile pâle et aphone

Dont le silence m’inonde.

 

Un vent de glace s’engouffre

Dans mon âme il murmure

O  souffle de la grâce

Vient briser cette armure

 

Ma pensée frissonne,

Je la couvre de ratures,

Habille d’encre l’icône,

Impudemment si pur,

 

Une bise bienvenue

Balaye mon horizon

Sur  ce front inconnu

Elle esquisse un mouton

 

Ce nuage glissant

Peu à peu redevient

Le visage souriant

De mon ami Ghislain


Le ventre de l’idole

Renferme ses secrets

Le Démon de la phiol

Est venu m’en parler…

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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 17:56

Est-ce haine ?

C’est F.

 

Prémisses :

 

Parallèles,

Fuyantes,

Tracées,

Enchevêtrées,

Étalées et bondissantes

Des poteaux métalliques dressés,

Unis par une toile d’acier.

Des entrepôts s’entreposent

À l’horizon.

Paradoxe,

Les vieilles maisons se font happer,

Les unes après les autres

Dévorées par les rouleaux compresseurs du bâtiment.

Au fond

Derrière la gare

Poussent de nouveaux immeubles.

 

Riom, octobre 2007, dix heures moins quart.

Coïncidence :

 

Un train Fret passe.

Vacarme du convoi

Qui se fait entendre au loin,

S’épaissit dans mes oreilles

Jusqu’à l’assourdissement,

Et retourne au lointain incertain,

c'est-à-dire,

D’où il vient.

 

 

Conclusion :

 

L’homme est un train lancé sur les rails du destin.

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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 17:55

Leçon des murs

 

Il y a des mûres mûres loin des murs de béton,

Il y a des murmures mais chutt laisse bétom,

 

Il y a des armures et des Mururoa,

Il y a des arts mûrs et des murs à pois,

 

Il y a des sots murs grands comme des murailles,

Il y a des Saumur où le lendemain tu dis aïe,

 

Il y a des murs rideau et des murs de fondation,

Il y a des murs hideux comme celui des prisons,

 

Il y a des murs de briques et des murs de parpaing,

Il y a des murs de frappe où tu peux coller ton poing,

 

Il y a des murs qui tombent comme le mur de Berlin,

Il y a des murs qui poussent comme celui de mes voisins,

 

Il y a des murs expressifs où tu peux lire Mort aux cons,

Il y a des murs plus passifs bordés d’interdictions,

 

Il y a des murs si longs qu’ont les voient de la lune,

Il y a des murs oblongs qui courent le long des dunes,

 

Il y a des murs effrayants criblés d’impact de balles,

Il y a des murs accueillants où règne le végétal,

 

Il n’existe plus qu’un mur vers lequel te tourner,

C’est un mur de pierre qui demeure muret,

 

Tu auras beau tout lui dire, tout lui confesser

Il restera de marbre, pour ne pas dire muet.

 

S’il existe un mur, derrière lequel dieu se planque

Alors je préfère croire que c’est celui de Plank,

 

Si un mur cache le mystère de la création

J’ai pas d’conseil à t’donner, encore moins de leçon,

 

Pour faire vibrer un mur, franchis celui du son.

 

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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 17:52

Impératif Catégorique

 

Les factions chauves armées

De l’universelle moralité

S’abattront sur le rêveur

Abusivement poilu d’idées.

La seule fiction autorisée

N’est que la condition nécessaire

Pour que l’on pense la liberté,

Comme notre servitude volontaire !

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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 17:51

Expérience inter dite

 

Brouillard compact

D’idées opaques

Mouvement extatique

Du repos dépositaire

Solidairement déchiré

Profondément noué

Superficiellement détaché

Solidement ancré

Intact incommunicable

Éclair obscur .

Le de mes : j’entre dans un où le est ou,

Car et donc comme un.

Alors l’heure erre,

Et l’art se tisse,

Dans un écart je glisse,

Le long des car,

Je hisse en haut

Des puis qui en finisse

Ou cesse

Là où ça s’arrête,

À vôtre guise,

Je vous déguise en moi

Nous sommes je, il, elle, et toi, vous, nous, ils, elles,

et toi ?

Je hais toi

Car c’est de nous deux

que naît le moi.

 

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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 17:48

Le Souffre Douleur

La douleur a t elle une couleur ?

 

Tant de douceur dans la colère !

L’œil blanc livide du désespoir,

Contre l’orgueil avide de l’âme amère.

 

La couleur du souffre

D’où leur force enragée.

Le regard noir de la fureur

Contre le vide amer de l’âme égarée.

 

La douleur a t elle une odeur ?

 

Tant de richesse dans la misère !

Le visage morne du condamné

Contre le sourire du bourreau édenté

 

La senteur du souffre

D’où leur rage de briser.

L’humeur sanguine du révolté

Contre les pleurs de l’aliéné.

 

La douleur fait-elle du bruit ?

 

Tant de misère dans la richesse !

La mine grave de l’incompris

Contre l’air bête d’un con instruit.

 

Le cri du souffre

D’où leur soif de liberté,

 

Pourquoi tant de riches leçons

En dépit des pauvresses de la raison ?

 

Pourquoi tant de riches le sont

En dépit des pauvres

Est-ce d’eux la raison ?

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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 17:44

 

Seul

Onan

Le besogneux

Introduit

Ton

Univers

Dans la joie

Et la gaieté!

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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 17:41

Sont en moi bien des démons,

Qui me chantent l’art de la vie.

 

Depuis la terre jusqu’aux étoiles

Ils me conduisent au paradis.

 

Sont en moi bien des démons

Qui ne hantent que vos esprits.

 

Entre la peur et le mépris,

Vous resteriez figés dans l’oubli.

 

Le monde n’est qu’un jeu,

D’images sombres et fades

Pour qui occulte leur magie.

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